"En vérité, je vous le dis, il faut aller au-delà du journalisme, retrouver la puissance brute des mots, être sauvage. Le journalisme standardisé tel qu'il se pratique aujourd'hui ne suffit plus à décrire le réel dans sa morne et bête brutalité"...Je devais être dans un mauvais jour, l'autre jour, quand j'ai tweeté ces quelques mots rageurs en deux fois 140 signes. Je pensais au journalisme comme Cioran pensait à la littérature en écrivant "Je rêve d'une langue dont les mots, comme les poings, fracasseraient les mâchoires" (merci à @CapAlexandre qui m'a rappelé cette citation lors d'un échange sur notre site de micro-blogging préféré). Je pensais aussi à cette Twitstory de l'ami @christreporter : "Nous ne sommes pas nés pour être domptés. Nous sommes des bêtes sauvages qui savent jouer les animaux dociles". Cela vaut pour le journalisme ici et maintenant, me disais-je.
Encore un de ces pronunciamento dont j'ai le secret qui ne va pas arranger mon e-reputation de Matamore de la presse. Peut-être...Mais en y réfléchissant à deux fois, je me suis rendu compte, qu'au fil de mes tweets et billets de blog, je creusais avec acharnement, et depuis des mois, le même sillon pour y planter le germe de cette Idée Rousseauiste qui tournait en boucle dans ma tête :
"Aller au-delà du journalisme standardisé, retrouver la puissance brute des mots, retrouver l'état sauvage pour décrire la brutalité du réel".
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Encore un de ces pronunciamento dont j'ai le secret qui ne va pas arranger mon e-reputation de Matamore de la presse. Peut-être...Mais en y réfléchissant à deux fois, je me suis rendu compte, qu'au fil de mes tweets et billets de blog, je creusais avec acharnement, et depuis des mois, le même sillon pour y planter le germe de cette Idée Rousseauiste qui tournait en boucle dans ma tête :
"Aller au-delà du journalisme standardisé, retrouver la puissance brute des mots, retrouver l'état sauvage pour décrire la brutalité du réel".